Trois questions à Jean-Éric Vergne
Présent à Paris pour le lancement de la saison 2019/2020 de DS TECHEETAH en Formule E, Jean-Eric Vergne s’est montré particulièrement motivé à quelques jours de la première course.
Est-ce que la DS E-TENSE FE20 sera plus performante que la monoplace championne l’an passé ?
« Je ne peux pas répondre à cette question, car tout se joue sur des détails. La voiture ne sera pas plus rapide et nous avons travaillé point par point pour éviter au maximum les petites erreurs. Le pilote et l’équipe qui gagneront sont ceux qui feront le moins d’âneries. »
Les arrivées de Mercedes et Porsche ne risquent-elles pas de déstabiliser la Formule E ?
« Ce sont les deux équipes qui poussent le plus pour ouvrir le règlement, notamment sur le plan aérodynamique qui est l’un des éléments les plus coûteux en sport automobile. En Formule E, aucun constructeur n’a les moyens de Ferrari en F1. Les dirigeants en ont conscience et ils savent très bien qu’il faut maintenir les coûts pour assurer la pérennité du championnat. Si une équipe comme DS TECHEETAH, avec un budget modéré, ne peut plus gagner et que la saison coûte 50 ou 100 millions d’euros, elle quittera la série et elle ne sera pas la seule. Je me fie aux dirigeants du championnat pour que ça reste comme ça. »
Qui sera votre premier adversaire ?
« Moi-même et l’équipe en général. On aura la performance, mais tout le monde fait des erreurs. Si nous sommes intelligents et que nous marquons les points quand il faut, ça ira. La Formule E n’est pas la F1 où il y a souvent qu’un ou deux pilotes à battre. Cette saison, mon adversaire n°1 peut aussi bien être Buemi que Vandoorne, Hartley ou n’importe qui d’autre. »